Alors que l’absentéisme des enseignants ne cesse de prendre de l’ampleur dans les établissements scolaires, le ministère de l’Education n’a pourtant trouvé aucune solution radicale à ce problème.
A l’instar des années précédentes, l’année scolaire 2022 a apporté son lot de problèmes parmi lesquels les mouvements de protestation des enseignants suppléants qui ont considérablement perturbé le cursus scolaire des élèves dans les établissements primaires et qui ont eu pour conséquence le report des examens pour après les vacances. Outre ces sempiternels et intempestifs mouvements de protestation et autres sit-in qui ont lieu pratiquement chaque année, un autre fléau dans les établissements scolaires publics a contribué à la dégradation du rendement et du niveau des élèves: l’absentéisme des enseignants. Pour diverses raisons, les élèves se retrouvent, chaque année, sans professeur dans certaines matières, et ce, pendant plusieurs séances, leur faisant prendre un grand retard dans le programme. A titre d’exemple, au lycée d’Ennasr 2, les élèves de la classe de première année secondaire (S9) n’ont pas eu du tout cours de français depuis le début de l’année scolaire. Conséquence: ils n’ont pas passé l’examen de français, ce qui est aberrant vu l’importance de cette matière de base. Alors que l’absentéisme des enseignants ne cesse de prendre de l’ampleur dans les établissements scolaires, le ministère de l’Education n’a pourtant trouvé aucune solution radicale à ce problème.